The Life of William Roscoe
Chapter XVII. 1820-1823
J.-C.-L. Simonde de Sismondi to William Roscoe, 2 July 1824
“Je rectus, il y a quelque tems, de votre part, les
‘Illustrations of the Life of Lorenzo de’
Medici.’ J’en éprouvai quelque étonnement, mais
j’en fus flatté en même temps, et je vous en remercie. Vous paroissiez me
dire ainsi que vous sentiez que j’aimois assez la vérité pour
qu’elle me plût même dans une refutation.
“Mais est-ce bien la vérité? Vous verrez, Monsieur, par
la petite feuille ci-jointe, que je
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persiste dans mon
opinion. Je n’ai point voulu répondre ni dans un journal ni par un
opuscule séparé aux reproches que vous me faites; le public dans de telles
querelles ne s’intéresse que contre les deux antagonistes à la fois.
Toutefois, donnant aujourd’hui une nouvelle édition de mon onzième
volume, il m’a paru que je vous devois à vous-même d’expliquer
pourquoi je m’étois affermi dans mes sentimens; je l’ai fait
brièvement, et j’ai fait imprimer à part ces notes pour ceux seulement
qui ont ma première édition. J’ai répondu sur presque tous les points. Il
en est un grave cependant que je ne pourrois aujourd’hui traiter sans
danger. Il s’agit des conspirations, et bien autant de celle contre
Visconti que de celle contre Medici. Je ne discuterai point avec vous,
Monsieur, les opinions que j’ai énoncées à leur égard. Je fais des vœux
bien sincères pour que vous ne voyiez jamais votre patrie dans une condition
telle qu’elle vous fît changer d’avis; et je crois en effet la
liberté de l’Angleterre assez assurée pour qu’elle n’ait plus
jamais à recourir à cette dernière raison du peuple.
“Agréez, Monsieur, l’expression de la haute
considération avec laquelle j’ai l’honneur d’être,
“Votre tr. h. ob. Sr.
“De Sismondi.
“Genève, 2 Juillet, 1824.’